Si chacun d’entre nous s’ouvrait à la douceur,
Se nappait de bonté, de cordiale tendresse,
Des mauvaises nouvelles jaillirait-il la peur ?
D’un rythme haletant sourdrait-il du stress ?
Nous endurons des temps subis par nos Anciens
Décimés par des pestes et autres choléras.
Nous sommes affolés par divers praticiens
Qui, aux yeux de certains, émanent une aura.
La Planète est frappée par une pandémie
Qui foudroie trop souvent bien des êtres humains.
Des animaux sont-ils devenus ennemis ?
Annoncent-ils au monde de cruels lendemains ?
Quel sens prend tout cela ? Comment le justifier ?
Est-ce un défaut d’hygiène ? Une punition du Ciel ?
Un mal d’un nouveau type pour l’Homme défier,
L’acculer à viser tout ce qui est essentiel ?
Écartons la panique, armons-nous de courage,
Ne nous résignons pas, acceptons le Destin,
Ne courbons pas la tête sous les coups des orages,
Nous connaîtrons alors de lumineux matins.
GISÈLE